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L’uro : comprendre cette pratique sexuelle sans tabou

  • Photo du rédacteur: Jonathan
    Jonathan
  • 12 nov. 2024
  • 4 min de lecture

La sexualité humaine est riche et variée. Elle inclut des pratiques parfois méconnues ou jugées transgressives, qui suscitent curiosité, incompréhension, voire fascination. Parmi elles figure l’uro, terme désignant les pratiques érotiques impliquant l’urine. Tu le sais, sur ce blog dédié à la sexualité masculine j'expose toutes les pratiques, pour informer.


Dans cet article, il ne s’agit pas de juger, mais de présenter objectivement cette pratique, ce qu’elle recouvre et ce que recherchent ceux qui s’y adonnent.


uro

Qu’est-ce que l’uro ?


L’uro, également appelé urophagie (boire de l’urine) ou urodipsie, regroupe plusieurs pratiques sexuelles ou érotiques autour de l’urine. Il ne s’agit pas seulement de boire :

  • être aspergé d’urine par un partenaire,

  • asperger soi-même son partenaire,

  • mouiller des vêtements (les siens ou ceux de l’autre) avec de l’urine,

  • renifler l’urine présente sur un vêtement ou une partie du corps.


Cette pratique reste marginale et souvent associée aux fétichismes sexuels, mais elle existe depuis longtemps et a ses adeptes, hommes comme femmes.


Pourquoi certaines personnes pratiquent l’uro ?


Comme pour beaucoup de pratiques sexuelles atypiques, l’uro répond à différentes motivations, selon que l’on se place du côté de celui qui donne (celui qui urine) ou de celui qui reçoit (celui qui est arrosé ou qui boit).


Les motivations des personnes qui urinent


Pour la personne qui donne, l’uro peut être associé à :

  • un sentiment de domination : uriner sur un partenaire peut être perçu comme un acte de pouvoir, un geste d’autorité ou d’humiliation consentie.

  • le plaisir de transgresser un interdit : l’urine est socialement considérée comme sale, intime et taboue. La partager dans un cadre sexuel peut renforcer l’excitation.

  • une mise en scène érotique : certains associent l’uro à un jeu de rôle (dominant/dominé, maître/esclave, etc.), où l’acte prend une dimension symbolique plus que physiologique.


Les motivations des personnes qui reçoivent


Pour la personne qui reçoit, l’uro peut être vécu de plusieurs manières :

  • la recherche d’humiliation consentie : être aspergé d’urine peut renforcer un fantasme de soumission et de dépendance.

  • l’excitation sensorielle : chaleur, odeur, contact du liquide peuvent provoquer un plaisir physique ou psychologique.

  • une intimité extrême : accepter de recevoir l’urine d’un partenaire peut être interprété comme un geste de confiance totale, une fusion au-delà des normes habituelles.


L’uro comme fétichisme


L’uro est souvent classé dans la catégorie des fétichismes sexuels, c’est-à-dire des pratiques où un objet, une substance ou une situation devient source d’excitation. Pour certains ce sont les pieds, notamment le fait de lécher les pieds, d'autres les aisselles. Dans ce cas, l’urine devient le vecteur du désir, au même titre que le cuir, les pieds ou les uniformes pour d’autres fétiches.


Ce fétichisme peut exister de manière isolée, ou s’intégrer à des pratiques BDSM, où il prend alors une dimension liée à la domination et à la soumission.


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Une pratique transgressive


La force du tabou


L’urine est, dans la société, associée aux déchets corporels, à l’hygiène et au rejet. L’idée de l’intégrer dans une pratique sexuelle heurte donc les normes. C’est justement cette transgression du tabou qui peut exciter certains pratiquants : franchir une limite culturelle, s’approprier un interdit.


L’attrait du secret


Parce que cette pratique est peu comprise et rarement avouée, l’uro reste souvent vécu dans l’intimité d’un couple ou d’un cercle restreint. Le caractère secret ou clandestin peut, en lui-même, ajouter une dimension excitante.


Aspects psychologiques et relationnels


Entre domination et confiance


L’uro met en jeu des dynamiques relationnelles fortes : domination, humiliation, soumission, mais aussi confiance et abandon. Celui qui se laisse asperger ou boire l’urine du partenaire fait preuve d’une ouverture et d’une vulnérabilité particulières.


L’importance du consentement


Comme pour toutes pratiques sexuelles, l’uro doit être pratiqué dans le respect du consentement mutuel. Ce type de jeu n’a de sens que si les deux partenaires y trouvent un intérêt et fixent ensemble des limites claires.


Santé et précautions


Même si l’objectif de cet article n’est pas de juger, il est important de rappeler certains points liés à la santé :

  • l’urine est considérée comme stérile lorsqu’elle sort de l’organisme, mais elle peut contenir des bactéries ou virus si la personne présente une infection urinaire ou une IST.

  • boire de l’urine comporte donc des risques sanitaires, notamment si la personne émettrice n’est pas en parfaite santé.

  • pour limiter les risques, certains pratiquants choisissent uniquement des jeux d’uro sans ingestion, privilégiant l’aspect sensoriel ou symbolique.


L’uro est une pratique sexuelle marginale mais bien réelle, qui peut prendre différentes formes : boire l’urine, être aspergé, mouiller des vêtements, ou simplement jouer avec l’odeur. Les motivations varient : recherche de domination, de soumission, d’intimité extrême ou simple plaisir de transgresser un tabou.

Qu’on l’accepte, qu’on le rejette ou qu’on y soit indifférent, cette pratique illustre une fois de plus la diversité de la sexualité humaine et l’importance de respecter les choix de chacun, dès lors qu’ils reposent sur le consentement mutuel.

 
 
 

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